Royaume Uni

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L'été 2008, nous sommes partis en famille dans notre "voiture-maison" à la découverte du Royaume Uni ! Un voyage riche et précieux dans nos souvenirs...


et c'est au son du cor que nous nous vîmes... toujours six en arrivant au port.





Nous avons dû rassurer les enfants, un peu inquiets qu'une baleine ne nous avale (un peu trop lu Pinocchio ?), et le voyage s'est passé sans encombre, à admirer les vagues du ferry et les mouettes qui nous accompagnaient de leurs cris moqueurs.


Accueillis par les blanches falaises de Dover, nous sommes allés admirer d'en haut le port, la Manche et même la France, que nous pouvions voir grâce au beau temps. Cela a permis aux enfants de faire le lien géographique entre la carte et la réalité. Et nous a accordé un moment de détente sur cette belle prairie dominant la mer.







La voiture-maison nous a ensuite amenés à Deal, où nous voulions admirer des épaves de bateaux. En termes d'épaves, ils étaient en fait en très bon état et galonnaient une plage de galets. Une occasion pour Nistoun de découvrir cette sensation là.
















Après avoir tourné quelques temps sur la route de Canterbury, nous avons eu la chance de trouver un petit endroit magnifique, entouré de champs de blé, où nous nous sommes posés pour la nuit. 








Au matin, nous avons profité de l'environnement pour comprendre le cycle des pâtes, et avons cueilli des épis, décortiqué et écrasé les grains de blé, puis avons senti avec le bout des doigts la « farine », pour retrouver la sensation de celle que nous achetons. 






Nous avons ensuite rejoint Canterbury pour une balade-flânerie dans cette jolie ville médiévale, et un déjeuner dans un petit bar local vendeur de graisse !! 






Après un petit tour devant la cathédrale, nous sommes ensuite partis en direction de Cambridge qui constituera notre prochaine étape. La curiosité de cette route est que pour traverser le Thames, nous sommes passés... dessous ! Tandis que dans l'autre sens, ils avaient droit à un grand pont 4 voies, et à une bonne 30taine de km de bouchons... ouf !




Lorsque vient l'heure de la recherche du bivouac, nous quittons l'autoroute pour nous retrouver dans un paysage sensiblement identique à celui de la veille et nous avons trouvé sans difficulté une petite zone reculée au milieu des champs de blé.










Là, les enfants ont préparé un feu pour faire cuire les morceaux de viande du repas du soir. Malins, ils se faufilent sous les haies pour récupérer le bois précieux et creusent avec passion le trou qui contiendra leur feu. Quelques allumettes plus tard le feu est parti et la viande est cuite.


Le coin se prête très bien à un arrêt pour la nuit et nous nous couchons bercés par les bruits d'animaux en tout genre (Cailles, lièvres ...) et par un courageux paysan faisant sa moisson jusque si tard, qu'on se demande s'il n'y est pas resté toute la nuit.


Le lendemain nous nous levons en joie pour aller visiter un lieu très connu ; Cambridge, « le pont sur la river Cam ».  Magnifiques campus comme on rèverait en posséder en France, dont on a pu admirer le style à partir d'une petite embarcation vogant sur la Cam à allure certaine à l'aide d'une canne pas facile à dompter.







Après ce tour de force, nous avons pique-niqué sur un vert gazon comme les étudiants qu'on aperçoit sur toutes les brochures cambrigiennes !!! Le temps du départ était venu et tout le monde était bien fatigué par ces péripéties, la voiture maison a donc repris la route en direction du site Marial de Walsingham. 







Difficile de s'y retrouver, sur cette île chaque église accueille une confession différente plus ou moins chrétienne. Nous nous sommes donc retrouvés près d'un de ces très jolis édifices qui semblait catholique afin de goûter tranquillement sur l'herbe verte qui ne manque pas. 


Pensant avoir trouvé le site marial et avec l'horaire de la messe en tête, nous sommes parti nous installer dans un petit coin pour bivouaquer et faire griller les bonnes saucisses dégotées dans une des nombreuses très britannique farm shop.



Après le rituel de la préparation du feu, un repas bien agréable et une douche épique à l'eau ... plutôt froide cette nuit de repos n'a pas été de trop. 



Le lendemain un panneau sur la route nous indique le véritable site marial que nous recherchions. Nous avons ainsi participé à une messe en Anglais très jolie dans un site pieux et calme .




Passage obligé dans une launderette l'après midi avant une petite (très partielle !) baignade sur les côtes de la mer du Nord.  Il n'y avait pas d'iceberg mais d'après la température de l'eau, ils n'étaient certainement pas bien loin, parole de sudiste !





  



Attendue des enfants, nous devons maintenant nous diriger vers la forêt de Sherwood. Comme il est tard, il nous faut faire étape dans un camping. Sur la route nous avons croisé un élevage de cochons en plein air que nous avons admiré de très près.









Nous voilà arrivés dans la fameuse forêt du très célèbre Robin. Pour notre plus grand bonheur, il y a en ce moment un festival autour de ce thème, et nous nous hâtons vers ce lieu enchanteur.





Là, se succèdent tours de force, potiers et sculpteurs, balladins et fermiers, déguisés et se prêtant avec enthousiasme à leur rôle.








Nous avons pris du temps pour admirer un spectacle de marionnettes, racontant les aventures de Robin Hood, en anglais bien sûr, ce qui n'a pas semblé gêner les enfants pour comprendre. Le pauvre conteur avait la voix fatiguée à la fin de son spectacle, mais cela ne l'a pas empêché de montrer ses marionnettes à tous ceux de moins d'1m qui avaient la hardiesse de s'approcher.


Nous sommes allés également observer le potier qui faisait tourner son tour à la main, et fabriquait de fort jolies choses. 







Il y avait également des chênes imposants vieux de 400 ans, dont celui sous lequel, selon la légende, Marianne et Robin auraient été mariés, et dont le périmètre mesurait plus de 10m !










Les enfants ont joué de la musique médiévale près d'un petit choeur qui prêtait quelques instruments aux enfants pour qu'ils les accompagnent. 






Après cette longue journée, et un supermarché indispensable pour renflouer les provisions, nous nous sommes dirigés vers le château de Chatsworth, et avons malheureusement mis beaucoup de temps à trouver un endroit pour dormir cette nuit là. Il y avait en effet peu de chemins, et des barrières devant chaque champ. Ce fut également notre première nuit sous la pluie.













Nous voilà arrivés au château ultra romantique du sieur Darcy d' "Orgueil et Préjugés" (il s'agit d'un livre de Jane Austen, dont la maman est... fan). Nous avons la chance d'avoir un beau soleil en ce début d'après midi, et profitons pleinement du parc magnifique, et de la fontaine à étages dans laquelles nous pouvons nous baigner. La pelouse regorge de familles anglaises venues profiter de ces rayons de soleil annuels. Les enfants en profitent pour tenter un contact local avec une petite fille... qui se sauvera, effrayée (?) par nos trois brigands.












Nous passons en fin de journée près de Fountains Abbey, une magnifique abbaye bénédictine fondée par des moines au 14è siècle, qui avaient alors donné un essort sans précédent à la région en moins de 100 ans, pour être sommés de repartir ensuite lors du schisme de l'Eglise anglaise. Perdue dans sa vallée verdoyante, cachée par les forêts... une vision d'un autre siècle.













Il nous faudra ensuite tourner un peu dans les villages alentours, pour trouver de l'eau qui commence à manquer. Nous finissons par demander à un monsieur qui tond sa pelouse, et qui est ravi de parler un peu français, ce monsieur était pilote de ligne et venait souvent en France pour son travail ! Il nous chuchotera même qu'il avait une petite amie française...
Puis, à quelques km de là...










Voilà l'endroit que nous avons trouvé pour la nuit. A côté, nous sommes berçés par le bêlement des chèvres. Au loin, un fermier sur son cheval rentre ses vaches. Le soleil se montre derrière les nuages, nous laissant apercevoir l'Angleterre telle qu'on se l'imagine, de loin, avec ses champs verdoyants et ses habitants sympathiques.














Le lendemain, nous partons visiter York, son imposante cathédrale et ses jolies rues médiévales. Nous nous arrêtons avec amusement devant un restaurant français, prenons quelques cartes postales pour la famille et écoutons un pianiste qui a sorti son piano... dans la rue ! L'appareil photo étant resté dans la voiture, nous ne gardons pas de trace de cette jolie promenade.

Fatigués par la pluie qui nous taraude depuis le réveil, nous repartons en direction de la très touristique Région des Lacs, et ne tarderons pas à nous arrêter dans un camping pas loin de là en milieu d'après midi, nous reposer et faire les machines nécessaires.




Nous voilà dans la petite bourgade de Penrith pour le traditionnel fish&ships anglais qu'il nous fallait faire au moins une fois durant le voyage. Nous flânons dans les ruelles touristiques de la "porte d'entrée" de la région des lacs, partie la plus touristique de la Grande-Bretagne. Il y a en effet beaucoup de monde pour une si petite ville : l'intérêt étant en réalité dans les multiples randonnées qui partent d'ici, en témoignent le nombre de magasins d'équipement de marche. L'ambiance est pluvieuse, nous devons rentrer en courant jusqu'à la voiture et changer les enfants trempés...










Pour notre part, c'est en voiture que nous parcourons la région. La pluie ne sera pas un handicap, bien au contraire. Elle se marie si bien avec le décor, où eau, terre, nature et quelques rayons de soleil s'entremêlent pour l'émerveillement de nos yeux. Pour exprimer la beauté de ces lacs qui se succèdent, de ces coins pittoresques et encore préservés, quelques images.

















Il nous faudra quitter cette belle région,  et approcher de la frontière romaine entre l'Angleterre et l'Ecosse : le mur d'Hadrien, construit par l'empereur romain du même nom. De nombreux films y ont été tournés car le mur possède des parties encore très bien préservées. Pour ne citer qu'eux, notre ami le petit sorcier, et le beau Kevin C. dans son rôle de Robin Hood. Mais pour l'instant nous nous installons à quelques kilomètres, une dernière fois entourés de champs de blé.









Un débriefing pour situer les enfants sur la carte :








Dans notre champ de blé, nous ne pouvions pas manquer une partie de cache-cache géante.









Nous partons ensuite vers ce mur construit il y a bien longtemps, et très bien conservé. Décidant de suivre le conseil de notre ami vert, nous nous rendons près d'une forteresse romaine, dont de nombreuses ruines subsistent encore. Le musée par lequel il faut passer nous permet, grâce à une maquette, de nous imaginer à quoi cela devait ressembler à l'époque :









Les enfants ont aimé courir de maison en maison, sauter par dessus un mur, atterrir dans des flaques d'eau (eh oui, il pleut depuis la fin de la matinée). Pour ma part j'ai été sidérée par le système romain de chauffage des pièces par le sol. Quand on dit que c'était une civilisation très développée, on ne ment pas ! Avec ingéniosité, les moyens du bord, et dans le respect de la nature... oui, vraiment, on a des leçons à tirer de leur exemple !


















Vers la fin de la promenade, le Papa improvise un concours de saut pour défouler nos petits cabris.  Pris par le jeu, les enfants ne s'arrêtent plus : je saute, je cours pour faire le tour, je remonte sur le mur et je recommence !










Les jeux, le meilleur souvenir de voyage des enfants (mais pourquoi on a été si loin ?)... Il faut dire qu'ils sont gâtés. Chaque bout de terrain ici est propice au plus petit toboggan, à la plus simple des balançoires.










Enfin, nous voilà avec joie en Ecosse, but ultime de notre périple. La route est encore longue avant d'arriver tout au nord de la côte écossaise, et pourtant nous savourons cette nuit pluvieuse avec un peu le sentiment  d'être arrivés...


























Première étape de notre tour en Ecosse, la belle Edimbourg. Une vieille ville aux murs usés par le temps, théâtre de tant de guerres de possession. Un lien indiscible lie historiquement l'Ecosse à la France dans une lutte commune contre "l'ennemi anglais", scellé par un pacte autrefois entre Philippe le Juste et le célèbre William Wallace (connu pour ses peintures bleues sur le visage dans le monde hollywoodien...). Ces liens se ressentent encore aujourd'hui : jamais nous n'avions vu autant de français depuis notre départ !










Ce qu'on ne peut voir qu'ici : une "Waterloo Place"...










Bien sûr, visiter le château et autres musées ne pouvait pas être dans notre programme, pour cause de 4 lutins agités. Nous avions donc opté pour le "royal botanic jarden", et nous n'avons pas regretté ce choix !











Mabelle trouve tout cela bien joli, mais préfère quand même les petites marguerites dans l'herbe.












Nous avons ensuite trouvé une plage à l'est d'Edimbourg pour nous poser le soir. A part la pluie... que du bonheur !













Nous avions prévu de rester deux jours pour prendrele temps de visiter Edimbourg, et nous y sommes retournés le lendemain pour flâner dans les rues.








Nous ne le savions pas, mais en août, tous les ans, se tient à Edimbourg un festival d'arts, théâtre et autres, célèbre dans le monde entier. Quelle chance ! Les rues étaient très animées, des petits spectacles se tenaient çà et là, pour le bonheur de petits et grands.











Mabelle et Pitch, très impressionnés par ce monsieur, équilibriste remarquable. Trés doué pour attirer la sympathie, c'est vrai, mais aussi l'attention de ses spectateurs sur son chapeau qui passait dans les rangs ! Un drôle de mélange, touchant.











Nous repartons en milieu d'après midi, le coeur rempli de souvenirs, de fêtes et de danses.
Un arrêt-courses est bien nécessaire, et nous sommes devenus pros pour repérer une de ces grandes surfaces anglaises que nous avions beaucoup de mal à trouver au départ, les panneaux publicitaires étant très peu présents là bas (ça change de la France, n'est-ce pas !)
Nous trouverons un camping non loin de là, sur la route du nord. L'espace est grand, la rivière à côté fort agréable, les enfants courent, se défoulent, nous profitons de la douceur du temps.










Je propose un peu de travail après la douche, et les enfants sont ravis. Il faut dire que le "très très gros cahier d'activités de Balthazar" est attirant ! 










Pendant ce temps, le papa-cuistot nous prépare un délicieux repas à la française. Farniente.






Nous voilà partis pour nous enfoncer dans le coeur de l'Ecosse que nous attendions tant. Tout est sujet à émerveillement (mais nous sommes conditionnés, pas vrai ?). Un petit lac comme beaucoup d'autres nous accueille le temps du goûter.









Nous passons ensuite près du Loch Ness, que nous abordons avec une curiosité mêlée de scepticisme. C'est un très joli lac, beaucoup plus grand que dans notre imagination.









Il y a une grande exposition sur le "monstre", Nessie pour les intimes. Pour rire et pour le souvenir, nous y entrons. On commence par nous dire que depuis des siècles, la légende du monstre court autour du lac, qu'il y a des photos qui ont été prises, des gens qui auraient vu...
Puis, on nous démontre que des tas de recherches ont été menées, qui n'ont rien donné du tout ; de plus, les photos auraient été truquées, les gens auraient menti...
Au final, le doute plane toujours. C'est la conclusion sur laquelle finit l'exposition.
Très commercial... pas très intéressant, en soi.




Un petit coin dans la forêt semble parfait pour la nuit, nous nous arrêtons. Ce que j'avais oublié de mon passage dans ce pays il y a des années pour un camp, nous assaille dès notre sortie de la voiture : les MIDGIES !!! Il nous faudra apprendre à vivre avec ce fléau, tout au long de notre tour en Ecosse, car ces minuscules moustiques attaquent à toute heure, de jour comme de nuit, par nuages... 


Le lendemain, petit détour dans la distillerie de Glenmorangie, visite nettement plus intéressante que celle de la veille. On nous y explique la fabrication de ce délicieux breuvage, et nous avons même droit à une dégustation. Je vous rassure, les enfants n'y ont pas touché ! Ils n'auraient même pas pu s'en approcher, tant ils faisaient sensation dans notre groupe de visite, peuplé de gentils retraités touristes, qui auraient veillé au grain si l'envie nous avait pris de les initier au whisky...























Le distillation se fait dans des immenses alambics dorés.



Les paysages sont de plus en plus rudes, de plus en plus beaux. 




Dans la soirée, nous trouvons une jolie plage accueillante, où on ne voit pas ces fichus panneaux "no overnight parking" de plus en plus fréquents.





















Au matin, nous sommes partis explorer cette plage étonnante. Une petite cascade coulait de la falaise dans la mer.


Les enfants ont mis les pieds dans l'eau, bien sûr ! Malgré la fraîcheur du matin, nous avions un beau soleil. Nous en avons profiter pour ramasser des "chapeaux de gendarme" et les examiner de près. L'idée était de fabriquer des petites poupées avec mais faute de colle, nous avons seulement regardé comment faire.



Nous repartons peu avant midi, et après quelques virages, nous arrivons au NORD ! Quelle joie ! Prenant chaque enfant près de moi, je lui fait faire le lien entre la carte (et les petites îles au nord), et ce que nous avons sous les yeux. Une belle promenade nous attend.





















Comme on nous l'annonce d'emblée (et non sans fierté), nous sommes désormais au vrai nord, au bout de la route.



Ce que nous voyons est magnifique : la falaise descend en pente douce, nous sommes dans une verte prairie, 100m (au moins) au dessus de la mer ! A couper le souffle. Nous sommes quand même rassurés de trouver une barrière...


Il y a une plante étrange, cela ressemble à du coton (et c'est vraiment tout doux), mais il me semble que le coton pousse dans les pays chauds ? Qu'est-ce donc ? Si vous avez une idée...


Elle recouvre la prairie, et ne pas savoir la nommer ne traumatise pas pour autant les enfants qui se font une joie de partir en cueillette.


Enfin, en avançant un peu le long de la falaise, on découvre une aiguille creuse ! (oui, nous étions en haut de cette falaise ! ça donne le vertige, non ?)


En face, deux immenses îles-rochers pointent vers le ciel, conséquences de l'érosion et du temps qui passe.



Nous ressentons un sentiment de plénitude, pour ce voyage que nous attendions avec impatience, dans notre unité familiale qui s'est décuplée avec ces 4 semaines de promiscuité, dans ce paysage qui pousse à la contemplation de la grandeur de Dieu et de notre petitesse face à sa création.

Et nous ne sommes pas au bout de nos émotions...
































Cette succession de paysages époustouflants ne se raconte pas vraiment... Au bord de notre route sinueuse, se succèdent lacs, immenses avancées d'eau dans les terres, plages de sable blanc, terre sauvage et aride. Zoom sur les plus beaux panoramas :








Un petit coin de paradis.


Contemplation...


Tout le long de notre trajet sur cette petite route longeant la mer, nous étions accompagnée par LE fil, celui qui amène l'électricité et la modernité dans ce lieu isolé du monde.



A la fin de la journée, comme pour clore ces paysages magnifiques, nous nous posons près de cette plage, dont vous avez déjà vu la photo, si vous avez bien suivi ;-) , celle qu'à des milliers de km, nous vous avions envoyée sur ce blog, en août.

Notre matinée s'est encore une fois consacrée à la plage, celle-ci, bien différente de la veille, était recouverte d'un fin sable blanc. Il faisait assez froid, mais nous avons quand même trempé les pieds dans l'eau, pour le plaisir.






Après cette matinée rafraîchissante, nous nous changeons tous, et repartons, en direction du village le plus proche pour un arrêt-courses. Cela nous permet de rencontrer un groupe de français expatriés aux quatre coins du monde, et réunis pour les vacances. La bibliothèque locale propose même un accès internet gratuit en wi-fi ! Tranquilles dans la voiture, nous pourrons donc accéder au monde de la toile et poster une photo sur le blog.

Puis c'est le départ, premier tronçon de notre chemin du retour, ce qui nous laisse un brin nostalgiques...Nous avons beaucoup de route, et devrons enchaîner les km, car notre bateau nous attend un peu plus d'une semaine plus tard, et il nous faut traverser le pays dans l'autre sens !
Ce début de retour, nous continuons de nous émerveiller devant de magnifiques points de vue (j'espère que vous n'en avez pas trop marre des paysages !)







On retrouve parfois des petits coins bien soignés qui ressemblent à l'Angleterre.









Les bords de mer sont hachés, extrêmement découpés, il faut faire des km pour parcourir cette petite route qui longe la mer. Point de vue en hauteur :










Quand Pitch prend en photo la ceinture de son papa, pour lui faire remarquer qu'il ne l'a pas mise ...









Nous nous poserons ce soir là dans un camping, linge à laver oblige. Il pleut et nous ne profiterons pas de la plage qui rend pourtant cet endroit très touristique (il y a un monde fou !).
Une jeune femme parlant le français, qui nous examinait du coin de l'oeil depuis notre arrivée, profite de nous rencontrer à la launderette pour nous aborder et nous poser tout plein de questions.
Pendant la pause vaisselle, c'est à mon tour de dresser l'oreille, pour écouter la conversation d'un couple qui a abordé un cycliste et je tente de comprendre (avec beaucoup de mal, quel fichu accent écossais !) qu'il fait le tour de l'écosse en vélo... sous la pluie.
Ces rencontres en camping nous en apprennent beaucoup sur la vie des gens ici, car il y a peu de touristes étrangers, la plupart sont des citadins venus prendre l'air.












Repartis (relativement) tôt le matin, nous continuons à passer de paysages superbes en paysages superbes.











Nous faisons une pause à Fort William, sous la pluie. Nous flânons dans sa rue piétonne, où l'on trouve un office de tourisme, des magasins de tourisme et des bars... de touristes.


Nous en profitons pour goûter une spécialité locale, les "bagels", qui sur l'affiche ont l'air d'être recouverts d'une délicieuse crème. Et nous sommes donc plutôt surpris de découvrir qu'en matière de crème, c'est du fromage frais !!! Ceci dit, c'est quand même bon, et les enfants ne s'en formalisent pas trop...


Il est assez tard quand nous repartons, et nous passerons la nuit à côté du Loch Lomond où nous arrivons en début de soirée. Vous savez, le Loch Lomond qui est la marque de whisky du capitaine Haddock ? D'ailleurs il paraît que c'est le lac qui a inspiré l'île noire. Il semblerait même que Tintin ait été aperçu dans le coin...


Après cette courte nuit marquée par la pluie, nous filons à Glasgow. Elle est telle que nous nous l'imaginions : moderne...






Après cet isolement de quelques jours en Highlands, cela fait tout drôle de se retrouver dans la civilisation ! Il paraît qu'il y a des choses à voir, mais nous ne nous attardons pas. Notre voyage touche à sa fin, et le bateau ne nous attendra pas, il nous faut donc filer vers le sud...

Petite pause cependant pour goûter une autre spécialité, le cheese-cake : succès garanti !



Et à nouveau des bagels, adoptés. Sous l'air ahuri du Nistoun.



Ce soir, nous décidons de rouler pour avancer dans notre trajet. C'est donc bien tard dans la soirée que nous arriverons en Pays de Galles, près du village de Llangollen.



Nous voilà donc à Llangollen. Jolie petite ville aux maisons blanches. Mais qu'y a-t-il donc à Llangollen ??







Un train à vapeur, bien sûr ! Nous avons manqué celui d'Harry Potter à Fort William, nous allons nous rattrapper sur celui-là ! Apparemment, il y a pas mal de passionnés en Grande-Bretagne qui font revivre des trains à vapeur de la sorte.
J'ai l'honneur de vous présenter Lucy, dans laquelle nous allons voyager.


Les enfants sont déjà surexcités... Des messieurs en blazer interdisent l'accès à ceux qui n'ont pas payé, et sont suffisamment impressionnants pour que les enfants restent en retrait ! (on les voit au fond sur l'image) Une fois que nous pouvons accéder au quai, ils ne cesseront de trépigner car notre Lucy se fait attendre.


Ah ! La voilà !


Médaille d'honneur à notre héros qui se sera fait plusieurs fois broyer les jambes au cours du voyage, tout en restant extrêmement stoïque.


Comble du bonheur : au bout du voyage, nous attendent des jeux, qui marchent, qui sont gratuits, et illimités !


Qu'y a-t-il d'autre à Llangollen ? Des mûres... pas très mûres.


Des péniches tirées par des chevaux. Dommage, nous arrivons trop tard de notre voyage en train pour les voir en action, mais nous pouvons quand même voir les péniches...



... et les chevaux ! On a tout gagné.



Ce soir là, nous trouvons un camping-pub (on est très tentés d'aller boire une bière !). A côté de nous, une famille anglaise passe ses vacances ici, avec une petite fille de l'âge de Mabelle. Les enfants sympathisent, jouent ensemble, et nous nous demandons si la petite fille ne va pas vouloir repartir avec nous tant elle semble contente de trouver des enfants de son âge. 
Le lendemain, nous décidons de passer la matinée sur place. Les enfants ont une grande prairie pour jouer (il n'y a presque personne dans le camping) et nous, parents, avons besoin de nous reposer... mais comment ils font, ces enfants, pour être autant en forme !!!
C'est donc tard que nous repartirons, pour aller nous poser non loin de Cardiff, près de la plage.













Une charmante ville, dans laquelle nous avons aimé flâner. Comme nous étions guidés par le guide vert, nous avons commencé par tourner aux alentours de la ville pour chercher un port qui avait quelque chose d'historique... que nous n'avons pas trouvé. Ne voulant pas rester trop longtemps (eh oui, ce retour se fait de manière un peu pressée !) nous décidons de rejoindre le centre-ville. A Cardiff, on voit des choses curieuses, comme cette façade ancienne incrustée dans un immeuble flambant neuf :







Le centre est très charmant, il y a du monde et des animations variées dans les rues.



Nous longeons le château de Cardiff, plutôt impressionnant.


Dans un magasin touristique, Pitch fait connaissance avec un soldat de l'ancien temps.


De jolies verrières nous permettent de nous protéger d'une "petite pluie passagère", tout en faisant les boutiques.


Enfin, pour finir cette promenade, nous testons le Pizza Hut pour le plus grand bonheur des enfants à qui les bonnes pizzas de papa manquent peut-être un peu ! Nistoun en profite, lui, pour roupiller après cette marche fatiguante passée sur le dos de maman.


Nous repartons, et après avoir roulé un peu, nous trouvons un petit coin entre Cardiff et Eastbourne, notre destination de demain.


Les enfants ont eu le bonheur d'avoir à la pizzeria un ballon gonflé à l'hélium, ce qui nous permet en fin de journée de tester le lâcher de ballon, pour voir comme ça va haut dans le ciel. 















Une grande et belle journée que celle passée à Eastbourne. Une de celles qui restent en mémoire quand les souvenirs s'estompent doucement... Un relatif beau temps qui s'affirmera au cours de la journée, bord de mer agréable et démonstrations aéromilitaires spectaculaires...






Tous commence d'abord par ce curieux match tout en silence. Qui nous fait penser tout d'abord qu'il s'agit du flegme britannique dans toute sa splendeur, quand nous réalisons que les joueurs sont en réalité sourds-muets ! C'est très beau à voir, ces joueurs habillés de blanc et communiquant en signes.



Pour le plus grand plaisir des enfants, un gros char britannique est sur notre route.


Nous avançons en longeant la côte, jusqu'à cette fameuse jetée qui nous appelle au loin. 



L'après midi est passée dans ces immenses prairies qui dominent la mer d'une centaine de mètres... de quoi donner quelques frissons à la maman qui n'aime pas tant que ça la hauteur. 


Rires, galipettes et courses en tous genres. 








Il nous faut repartir à regrets en fin d'après-midi, pour nous avancer vers Dover et son grand ferry qui nous attend. Il nous reste une journée encore, nous trouvons donc un camping près d'une plage pour profiter au mieux de ces derniers moments...












En ce jour de la belle fête de notre maman du ciel, nous profitons de doux rayons de soleil sur la plage près de laquelle nous avons élus domicile.





Il y a quand même un vent très fort, et de nombreux kyte surfeurs s'entrainent non loin de là (un spot à faire découvrir à certains de nos amis...) 




Une journée tranquille, sans rien d'exceptionnel. Un peu de coloriage pour les enfants, beaucoup de repos pour les parents. La nostalgie nous prend, car nous devrons repartir pour rejoindre une autre plage, loin, très loin dans le sud de la France (on ne va quand même pas se plaindre !)

Après avoir passé la nuit tout près de Dover, nous remontons sur le ferry qui nous ramènera sur nos côtes françaises.


L'occasion de rêver devant un ancêtre !!



Voilà donc le récit de cinq semaines de bonheur. Nous plébiscitons le voyage sous toutes ses formes pour approfondir et renforcer l'amour dans une famille ! Nous avons hâte de repartir...